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Gérard Dessons met ugg reduction en évidence ce ugg bottes reduction qui sépare ces deux logiques par un travail sur le pastiche, en tant qu’il pose la question du reproductible et du non-reproductible d’une œuvre. L’idée de copie suppose au préalable d’avoir dissocié le sujet et l’objet dans l’œuvre, d’avoir réduit l’art à l’objet d’art. Dès lors « ce qu’on répète dans l’imitation d’un discours, c’est toujours du formel déshistoricisé » dans la mesure où « la reprise d’un texte, pour quelque propos que ce soit, est un autre texte, dont ugg pas cher la valeur réside dans cette reprise même ». Deux conceptions du pastiche en découlent, « le pastiche qui fait reconnaître » et « le pastiche qui fait connaître ». Le premier reproduit des unités récurrentes, ayant valeur d’identifiant social d’une œuvre. Il est conçu ‘‘à la manière de’’, expression qui en réalité est une négation de la manière, parce qu’elle la ramène, comme suite de procédés, à « un maniérisme, dont le correspondant éthique est le maniéré ». Le second pastiche envisage au contraire la dynamique qui englobe ces unités, à l’instar de Proust traquant ce qu’il nomme « le grand rythme de Flaubert », et invente ainsi une nouvelle historicité qui est une lecture critique dans l’empiricité d’une écriture. Si la frontière n’est certes pas tranchée dans la pratique entre ces deux pastiches, elle implique néanmoins de dissocier le style et la manière, seul le premier étant reproductible contrairement à la seconde ugg bottes dans la mesure où « la manière est du sujet ». Ce qui pose alors le problème d’un sujet de l’art.
Le sujet de l’art
La manière implique la question de la subjectivité, dans la mesure où elle représente essentiellement « le processus par lequel une œuvre confond son statut d’objet avec celui de sujet ». Gérard Dessons le met en évidence par une réflexion sur le rapport entre « matière et manière ». Le langage, en tant qu’il invalide la notion même de matériau (parce qu’on ne peut pas dissocier l’homme et le langage), rend aussi caduque toute conception de l’art comme transformation d’une matière première, notamment dans les arts plastiques. Un « vert Véronèse » désigne ainsi une « couleur-manière » en renvoyant au « système-sujet de l’œuvre » qui l’a inventée et non à la composition chimique d’un pigment. L’invention et la désignation de la matière étant coextensive à celle de la manière, il s’agit donc d’une matièresujet autant que d’un sujet de la manière.
Concevoir un sujet de l’art n’est cependant pas chose aisée, Gérard Dessons insiste sur ce problème en revenant sur la question de la mort de l’auteur et de son retour par les notions de « position sujet » (chez Foucault) et de « posture ». La difficulté procède du constat que si la spécificité de l’expérience artistique implique une spécificité subjective, la question du sujet renvoie à celle de l’art et vice versa.
Par UGGClassicShort le mercredi 10 août 2011

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